Soutien à Alexandre
En me baladant chez Alisabel et son bibou d'avril, je vois qu'elle apporte son soutien à Alexandre, ce jeune collégien giflé par son professeur qui avait été mis en garde à vue...
Contre-pétition contre la violence et en faveur de l'élève frappé du collège Gilles-de-Chin.
Rappel des faits :
En Janvier 2008, les médias font état d'un professeur du collège Gilles-de-Chin à Berlaimont, monsieur José Laboureur, qui, ayant giflé un élève l'ayant traîté de "connard", se retrouve mis en examen pour violence aggravée.
C'est sur la foi de cette version que le professeur a reçu plus de 40 000 lettres de soutien, et que le SNALC et le SNES, deux syndicats enseignants, ont diffusé une pétition de soutien le concernant, pendant que l'élève était sanctionné, renvoyé, avant d'être forcé à changer d'établissement scolaire, et conspué par la France entière, sous le silence complice de son professeur.
Cette version, toutefois, n'est basée sur aucune source sérieuse. La Justice de notre pays, par la voix du Procureur de la République Bernard Beffy, donne de son côté la version suivante :
« Il ne s’agit pas du tout d’une simple gifle, mais bien d’une vraie
scène de violence longue de 1 minute qui dépasse largement les bornes.
La classe entière a été choquée par ce qui s’est passé, et ce sont deux
élèves traumatisées qui, à la fin du cours, se sont rendues à
l’infirmerie pour raconter ce à quoi elles venaient d’assister.
A aucun moment le professeur n’a demandé à l’élève de débarrasser son
bureau. L’enseignant a tout renversé sans un mot et c’est alors que
l’élève de 11 ans, qui en paraît 8 physiquement, lui a demandé pourquoi
il avait fait cela. Le professeur l’a saisi par le col et poussé contre
le mur, l’enfant l’a insulté, la gifle est partie. Le professeur a
ensuite traîné l’élève en larmes, qui ne touchait pas terre, jusqu’à
son bureau, puis dans une salle attenante où il a exigé des excuses
qu’il a obtenues avant de ramener l’enfant dans la classe en lançant
que la parenthèse était refermée et que personne ne devait parler de ce
qui s’était passé… »
Contrastant largement avec la version donnée usuellement dans les médias, c'est là d'une scène de maltraitance sur enfant dont nous informe Monsieur le Procureur.
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